top of page

Projet de loi C-59 : Lutte contre l’écoblanchiment et la publicité mensongère au Canada

Photo du rédacteur: Andrea TesliaAndrea Teslia

En juin 2024, le Canada a présenté le projet de loi C-59 visant à modifier la Loi sur la concurrence, y compris de nouvelles dispositions explicites visant à lutter contre la publicité mensongère et l'écoblanchiment.

allégations trompeuses sur les avantages environnementaux d’un produit.

Alors que les consommateurs recherchent de plus en plus une durabilité authentique, le projet de loi C-59 pousse les entreprises à être plus honnêtes et transparentes dans leurs déclarations environnementales. Voici ce que les entreprises doivent savoir.


logo de recyclage sur étiquette volante en papier

Principaux changements apportés par le projet de loi C-59


1. Définitions claires : Le projet de loi C-59 établit des définitions plus claires de l’écoblanchiment et de la publicité mensongère, ce qui permet de mieux comprendre ce qui constitue une déclaration environnementale trompeuse.


2. Des sanctions plus lourdes : le projet de loi propose des amendes plus lourdes - jusqu'à 10 000 000 $ pour la première sanction, ou 3 % du chiffre d'affaires mondial de l'entreprise, selon le montant le plus élevé - pour les entreprises surprises en train d'exagérer ou de fabriquer des déclarations écologiques.


3. Application renforcée de la loi : Le Bureau de la concurrence disposera de pouvoirs accrus pour enquêter sur les cas d’écoblanchiment et les sanctionner, ce qui entraînera une surveillance plus stricte de la publicité. Le pouvoir d’enquête s’étend même au-delà du Bureau : à compter du 20 juin 2025, les particuliers pourront chercher à intenter des poursuites contre les entreprises qu’ils estiment utiliser de la publicité trompeuse, une fois qu’ils auront obtenu l’autorisation du Tribunal de la concurrence.


4. Concentrez-vous sur les preuves : les entreprises doivent désormais étayer leurs allégations écologiques (comme « biodégradable » ou « respectueux de l’environnement ») par des preuves solides, ce qui rend la transparence dans le marketing environnemental obligatoire.


Ce que les entreprises devraient faire


Pour se conformer au projet de loi C-59, les entreprises doivent examiner et valider minutieusement toutes les déclarations environnementales, en s’assurant qu’elles sont exactes et étayées par des données fiables. Il est essentiel d’établir des contrôles internes. La création de processus de vérification des déclarations environnementales, idéalement avec l’aide d’experts en développement durable, peut aider les entreprises à éviter les pièges. De plus, il est essentiel de sensibiliser les équipes marketing aux exigences légales en matière de déclarations environnementales pour éviter tout écoblanchiment accidentel. Les entreprises peuvent également bénéficier d’une vérification par des tiers, car les audits indépendants peuvent donner de la crédibilité à leurs déclarations environnementales et renforcer la confiance des consommateurs.


Pourquoi c'est important


Avec le projet de loi C-59, le Canada souhaite renforcer la confiance des consommateurs en obligeant les entreprises à rendre des comptes en cas d’allégations écologiques trompeuses. Ce projet de loi constitue un pas en avant vers une communication plus claire et plus honnête en matière de marketing. Les entreprises qui accordent véritablement la priorité à la durabilité prospéreront, tandis que celles qui se fient à des allégations creuses risquent de lourdes sanctions. Adopter la transparence est désormais essentiel pour les entreprises qui souhaitent établir des relations solides et durables avec les consommateurs.


Des mesures mondiales contre le greenwashing

Drapeau de l'UE sur un parc éolien


À l’instar du projet de loi C-59 du Canada, deux initiatives réglementaires clés de l’Union européenne s’alignent sur les efforts mondiaux visant à lutter contre l’écoblanchiment et à favoriser un marketing environnemental honnête :



  1. Donner aux consommateurs les moyens de participer à la transition écologique (Directive 2024/825) – En vigueur à partir de 2026, cette directive vise à garantir que les consommateurs soient mieux informés sur le greenwashing, en exigeant des déclarations environnementales transparentes et en décourageant les pratiques telles que l’obsolescence programmée des produits. Les entreprises doivent fournir des informations claires et fondées sur des preuves pour permettre aux consommateurs de faire des choix alignés sur les transitions écologiques.

  2. Directive sur les allégations environnementales (proposition 2023/0085) – Cette proposition, dont la mise en œuvre est prévue entre 2026 et 2027, vise à étayer les allégations environnementales fournies par les entreprises. Elle exige que les entreprises fournissent des preuves vérifiables pour des affirmations telles que « respectueux de l’environnement » ou « neutre en carbone », garantissant ainsi que ces allégations sont fiables et non trompeuses.


Ces mesures témoignent des efforts déployés à l’échelle mondiale par le Canada et l’UE dans leur engagement en faveur de la durabilité et de l’économie circulaire, exhortant les entreprises à adopter l’intégrité dans leurs stratégies de marketing environnemental et de conformité.


Comment Greenstreets peut vous aider

Greenstreets fournit un soutien essentiel aux entreprises pour évaluer, mesurer et valider avec précision les quantités et les qualités des emballages qu'elles mettent sur le marché. En utilisant des méthodologies et des logiciels éprouvés, nous pouvons aider vos entreprises à suivre les indicateurs clés de performance environnementaux tels que le pourcentage de contenu recyclé, le contenu renouvelable et la recyclabilité, entre autres. Ces données peuvent être utilisées pour étayer et valider les déclarations externes de durabilité des produits/entreprises. Grâce à notre expertise, les entreprises peuvent communiquer en toute confiance les progrès réalisés en matière d'objectifs ESG.

0 vue0 commentaire

Комментарии


bottom of page